Lille arrache le nul contre le Fenerbahçe et se qualifie pour les barrages de Ligue des champions

Lille s’est fait peur. Les Dogues ont arraché leur qualification pour les barrages de la Ligue des champions, en obtenant un match nul, mardi 13 août (1-1, 2-1 à l’aller) de son 3e tour préliminaire retour au stade Sükrü Saraçoglu du Fenerbahçe, à Istanbul.
Il leur a fallu un petit miracle alors que tous les événements de fin de match semblaient mener à une qualification du club hôte, entraîné par le célèbre Portugais José Mourinho. Les Lillois venaient de prendre deux coups de massue : d’abord l’ouverture du score turque à la 92e minute par un but contre son camp de Bafodé Diakité (1-0).
Emmené en prolongation alors qu’il n’avait pas franchement été dominé par des Stambouliotes déjà très influencés par la philosophie prudente de Mourinho, le LOSC a ensuite semblé craquer définitivement après le carton rouge reçu par Aïssa Mandi (109e minute), coupable d’une faute.
A la 118e minute, alors que l’objectif pour les hommes de Bruno Genesio semblait être de tenir bon en attendant la séance de tirs au but, l’assistance vidéo a alerté l’arbitre central d’une main d’un joueur du Fenerbahçe dans la surface, après un tir de Jonathan David. L’attaquant canadien du LOSC s’est chargé de transformer l’occasion, sans trembler (1-1).
Ce but a conclu un match animé, avec des séquences allant d’un but à l’autre, mais où les deux équipes ont longtemps péché à la finition, Fenerbahçe butant en particulier sur le gardien français Lucas Chevalier, qui a détourné plusieurs frappes lointaines dangereuses.
Au cours de la seconde période, le portier lillois a été la cible de violences de supporteurs turcs, en recevant un projectile venu des tribunes. Il s’est relevé au bout de plusieurs minutes, sans dommage apparent.
Le LOSC maintient son rêve d’être le quatrième club français cette saison − avec le Paris Saint-Germain, Monaco et Brest − à disputer la Ligue des champions. Il affrontera en barrages le Slavia Prague, qui a éliminé de son côté l’Union saint-gilloise.
Le Monde avec AFP et Reuters
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